Publié dans Editorial

Aucun droit 

Publié le mardi, 26 juillet 2022

Mais où va-t-il le monde ? Continue-t-il de tourner dans le sens de l’aiguille d’une montre ou le sens inverse ? En tout cas, il ne tourne pas rond du moins pour certains acteurs de la vie politique nationale. Tellement leur monde tourne de travers et ce avec une vitesse vertigineuse qu’ils ont le … vertige et disent des bêtises d’enfants mal élevés ou des délires de fou aliéné. Ils crachent leur venin en pleine figure !

Ancienne magistrate du pays et donc censée avoir fait des études approfondies de droit, maitrisant ainsi les arcanes de la loi, Fanirisoa Ernaivo dit n’importe quoi. En terre d’asile, au pays des Gaulois, elle profère des menaces physiques, morales et psychologiques contre les dirigeants en place de son pays notamment le numéro un du régime Orange. Ernaivo est en connaissance de cause de ce qu’elle dit ou de ce qu’elle fait. L’ancienne présidente du syndicat des magistrats de Madagasikara n’est pas sans savoir du risque qu’elle encourt en agissant de la sorte. C’est un délit puni par la loi ! Dans tous les cas de figure, elle n’a aucun droit de menacer quelqu’un d’autre sous quelque forme que ce soit. Se prenant pour une personne au-dessus de la loi et inaccessible là où elle niche, Ernaivo se trompe. La France n’est pas celle qu’elle croit. C’est un Etat de droit et non une république bananière ! 

Ravalomanana Marc, l’ancien Chef d’Etat, n’a de cesse de commettre des idioties. Compte tenu de ce qu’il vocifère, l’ancien magnat du lait semble vivre sur une autre planète. Les ratages et les échecs politiques qui s’enchainent lui font tourner la tête.

Le 12 décembre 2007, à l’époque où il se trouvait au summum de son pouvoir en tant que Président de la République, son parti TIM essuyait un échec cuisant face au parti TGV lors des communales et municipales à Tanà-ville. Le jeune Rajoelina Andry écrasa, à plate couture, Hery Rafalimanana, le candidat du Chef de l’Etat, à la Mairie de la Capitale. Une terrible défaite qui provoqua une onde de choc au sein du TIM et surtout à l’encontre du tout-puissant Président Ravalomanana. Et de là, une suite ininterrompue de débâcles s’enchaine.

Au jour d’aujourd’hui, l’ancien exilé de l’Afrique du Sud ne fait que divaguer. Au cours du meeting manqué du samedi dernier, Ravalo ne rate jamais cette occasion de fustiger et de déballer son courroux sur la place publique. Dans une déclaration incendiaire, le patron du TIM, l’opposant déclaré au régime dirigé par Rajoelina Andry, se déchaine et d’un ton sévère avertit le régime Orange de ce qu’il appelle d’une dérive dictatoriale.

Et les observateurs avertis de s’interroger de quel droit Ravalomanana Marc se permet-il de s’adresser aux tenants du régime sur un ton pareil. Certes, en sa qualité de porte- flambeau de l’Opposition, il peut donner librement son point de vue. Mais attention, le manteau d’ancien Chef d’Etat lui colle à la peau. Sur ce, Ravalomanana n’est pas le mieux placé pour donner des leçons relatives à la démocratie. A l’époque de son règne, il fut le pire ennemi des libertés fondamentales. Dictateur confirmé, Ravalo écrasait tout sur son passage. 

Il n’a aucun droit pour s’arroger le titre de donneur de leçon.

Ndrianaivo

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Editorial

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    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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